Artiste privilégiant le médium photographique et le support éditorial, Benoît Grimbert inscrit essentiellement sa pratique dans l'espace de la ville, dont il interroge les formes et les mutations. En 2004-2005 notamment, il a répondu à une commande sur les paysages de la Reconstruction en Normandie (Normandie, Le Point du Jour, 2006). En 2008, sa série décrivant les abords du périphérique nord de Londres – A406, North Circular Road, est exposée à l’ENSA Paris-Malaquais dans le cadre du Mois de la photo à Paris.
La figure humaine fait son apparition dans sa série Stains (2011), puis dans des œuvres de grand format (les « tableaux »), Le Croult (2014) puis La Saisie (2015).
Parallèlement à cette exploration documentaire du paysage urbain ou péri-urbain et des usages qui en sont faits, il développe depuis 2011 une approche plus métaphorique de la ville, laquelle se déchiffre à travers le filtre d'une figure issue du champ de la musique « pop » : le chanteur du groupe Joy Division, Ian Curtis (Lips that would kiss, 2011), David Bowie (Neuköln « Heroes », 2013), ou encore la chanteuse Nico (Nuclear Winter, 2018).